La station de Liviana de la Table Théodosienne, ce vicus qui hébergea le patricien gallo-romain Sidoine Apollinaire serait à Capendu qui revendique cette notoriété. Quelques auteurs l'ont parfois situé à Douzens, au lieu-dit Le Viala, mais Liviana n'a formellement jamais été identifiée. Elle se trouvait à 4 milles (6 Km) de Tricesimum et à 3 milles de la borne IX. On pensait, à tord, que la voie romaine empruntait la nationale, l'ancienne route de la poste (carte de Cassini). Celle-ci a été reconnue autour de l'ancien “chemin de Capendu à Saint-Couat”. Les premiers vestiges (empierrement, tegulae, tuileaux) de la chaussée sont visibles derrière la cave coopérative. On l'observe sur les images satellite en bordure du chemin vicinal (Va). De gros blocs taillés ont été mis au jour lors de l'arrachage de vignes (Février 2007) au lieu-dit Pertuzac, appelé “vieux village” par les Anciens. On note la présence de nombreux vestiges d'habitations gallo-romaines qui couvre une superficie de 10 ha environ. Le site se trouve à 5,7 Km de Tricesimum, distance en accord avec les textes. Les prospections de surface n'ont pas été poussées plus loin, car il appartient aux autorités archéologiques de valider ce site de Liviana.
Ensuite, la voie bien visible dans les vignes à l'ouest de Barthe est remarquable par un alignement de gros blocs d'empierrement déporté en bordure et de cailloutis étrangers au contexte géologique local. Elle réapparaît près des bâtiments de la ferme de l'autre côté du chemin.
* Une mansio (pluriel : mansiones) est un gîte d’étape situé le long d’unevoie romaine. Le terme dérive du verbe manere, signifiant s’arrêter, rester. Gérées par l’administration centrale, les mansiones étaient mises à la disposition des dignitaires et des officiels. Le but de ses structures était de garantir aux voyageurs officiels un service confortable dans un établissement destiné au repos. La mansio était sous la direction d’un officier dit mansionarius.