Les origines Au Xème et XIème siècles, l’insécurité ambiante expose les paysans à de nombreuses exactions. Le château de Capendu, situé sur une hauteur à proximité de l’ancienne voie d’Aquitaine, peut leur offrir l’abri de sa petite garnison. Le domaine de Surzac se vide alors au profit du village castral qui se bâtit sur la butte dont la configuration détermine l’organisation spatiale en ovale autour du château. Schématiquement, le village se compose d’un bâti ancien, le Fort et le Palenc, construit autour du château. Une muraille enserre cet ensemble, les maisons s’édifient à l’extérieur de cette ligne de défense et s’organisent de manière concentrique autour du noyau primitif. |
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Les origines A la fin du XVIIème siècle, deux ensembles s’appuient sur le château, le Fort à l’ouest et le Palenc à l’est. Les maison se construisent « hors les murs » : les faubourgs ou barris. Au dessous du Palenc, un quartier de neuf maisons parmi lesquelles la « maison presbytérale » a été bâti tout contre l’abrupt du rocher. Le barri du Midi comporte un dédale de maisons où se faufile le chemin de Montlaur. L’une de ces maisons domine toutes les autres par sa surface et son architecture (porte cochère, fenêtre à meneaux, étage avec escalier à vis en pierre de taille. Cet escalier subsiste encore rue de la Calade (maison dite « seigneuriale », on ne sait pas pourquoi). Une largeur de rue sépare le barri du midi de celui d’auta. Ce dernier, fort de quarante maisons, s’étire entre « la grand rue » et le rec Narique. On y voit un moulin à huile. |
Le barri de Cers rassemble des habitations spacieuses qui côtoient celles beaucoup plus modestes des brassiers, journaliers et artisans. A la limite sud de ce quartier, près de la muraille, le four banal accueille les habitants qui viennent faire cuire leur pain (il s’y trouvait déjà en 1617). De 1690 à 1770, la population vit plusieurs crises : démographique (passant de 118 foyers à 90), financière (mauvaises récoltes et fiscalité trop lourde), économique (chute des activités artisanales, de l’élevage et abandon des terres) et sociale (remise en cause des droits seigneuriaux). Ensuite, malgré les incertitudes qui inquiètent les habitants, la population croit régulièrement jusqu’en 1820.
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Le village après 1815 La population qui était de 703 habitants en 1820 passe en dessous des 700 en 1851, quatre moulins à vent travaillent, deux sur Laroque del Dié et deux à Ramatou. Après 1850, tout change très vite. Avec l’ouverture de la voie ferrée Bordeaux – Sète et de la gare, en 1857, Capendu entre dans la modernité. Le village se modernise : des écoles, une mairie et une place neuves (1882), l’eau courante arrive au village (1886) et une fontaine monumentale est érigée au centre de la nouvelle place. La nouvelle église est terminée en 1862. |