La vigne s'installe en Languedoc avec les Romains. Des siècles durant, elle côtoie l'olivier et subit la fort edomination des céréales. De l'époque céréalière, il ne subsiste que quelques ruines de moulins à vent, sur les promontoires, à proximité des villages.
Au cours du XIXème siècle, timidement d'abord, puis avec plus de détermination vers 1850, la vigne se lance à la conquête de l'espace agricole.
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Parcours
8kms |
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 Durée
2h30 |
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Elle sera encouragée par l'ouverture de la voie ferrée Bordeaux-Sète (1857) qui facilita le commerce du vin. Rien ne lui résiste. Même le phylloxéra des années 1880-1890 ne peut s'opposer à son extension. A la fin du siècle, elle occupe plaines et coteaux ; seuls les flancs de la montagne d'Alaric échappent à son emprise.
Ceux-ci sont encore parcourus par les troupeaux de bêtes à laine. On comptait un millier de têtes en 1857 à Capendu que remplaceront, à partir de 1862, les opérations de reboisement réalisées avec plus ou moins de succès. Le paysage se transforme, la polyculture méditerranéenne disparaît, la « mer de vigne » s'étend sur la plaine.
L'essor viticole modifie même la structure des villages qui s'étirent le long des voies de communication. Les riches propriétaires vont alors faire construire des maisons dans le style des maisons de maître - on peut remarquer le château Granel à Capendu, actuelle Maison des Services Publics.
Aujourd'hui, la garrigue recouvre les terres pentues de l'Alaric et les arrachages se multiplient dans la plaine. Une exception cependant : l'étang de Marseillette profite de l'eau que l'Aude lui apporte en abondance pour développer les cultures maraîchères, fruitières et même la riziculture.
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